Pages de juin ...
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la légèreté d'un week-end :
le roman lu dans le train entre Besançon et Tours (bien apprécié et tellement vite redonné à une autre lectrice du club en rentrant que j'ai oublié de photographier le résumé)
Caroline croyait aux énergies, aux forces divines et souterraines, aux médiums étranges. Elle suspendait un pendule au-dessus de la tête de ses futurs gendres et imaginait des prénoms d'Indiens pour ses petits-enfants. Elle était singulière, merveilleuse et quelquefois cruelle.
Voici, au soir de son existence, le destin d'une femme fantasque et attachante, enfantine et perdue, déroulé par Zélie, sa fille, ce petit ogre de vie qui va tenter avec son humour vibrant de lui faire oublier que parfois les dieux sont vaches.
Je l'ai accompagnée dans ses désordres, les bras chauffes de bienveillance et d'amour.
Gwendoline Hamon appartient à une lignée d'artistes et d'écrivains dont Jean Anouilh, son grand-père. Elle est actrice et metteur en scène. Les dieux sont vaches est son premier livre.
Les 2 lectures numériques, l'une lue à Tours l'autre commencée dans le train retour et terminée à la maison (bien difficile de lire sur tablette dans mon lit)
une première un peu trop descriptive à mon goût, la description du bruit de la machine à laver le linge pendant tout un paragraphe ... un peu long ...
« Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
Le polar suédois de saison :
découvrir un auteur parce qu'une amie me prête son dernier roman, que je n'ai pas lu les premiers (qu'elle n'a pas) alors je m'empresse de les emprunter en médiathèque,
un bon début ... j'ai attaqué le deuxième opus samedi et j'ai encore jusqu'à fin juillet pour lire le troisième ...